Étude de phase IIIb, multicentrique, mono-bras, évaluant l’efficacité, la sécurité d’emploi et les résultats rapportés par les patients d’un schéma de recharge toutes les 36 semaines du dispositif de relargage (Port Delivery System) du ranibizumab chez des patients atteints de dégénérescence maculaire néovasculaire liée à l’âge.
L’étude évaluera l’efficacité et la sécurité d'emploi du Ranibizumab dans l'implant oculaire PDS avec un remplissage toutes les 36 semaines (Q36W) chez des participants atteints de DMLAn.
Trouble oculaire Dégénérescence maculaire liée à l’âge humide ou exsudative
Détails
1. Pourquoi cette étude est-elle nécessaire ?
La dégénérescence maculaire néovasculaire liée à l’âge (DMLAn)/DMLA humide est une maladie caractérisée par la formation de vaisseaux sanguins anormaux dans la partie centrale au fond de l’œil, provoquant une tuméfaction, un saignement et une perte de vision potentielle. Le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF) est une protéine qui favorise la croissance des vaisseaux sanguins et contribue à la formation et à la fuite de ces vaisseaux. La DMLA humide peut être traitée par l’injection régulière, directement dans l’œil affecté, d’un médicament qui bloque les effets du VEGF (appelé anti-VEGF, par exemple le ranibizumab). Cependant, dans la réalité, le caractère contraignant du traitement et la difficulté à le suivre amènent souvent les personnes à ne pas se faire traiter autant que nécessaire, ce qui se traduit par des résultats moins efficaces. Il est donc nécessaire de trouver des traitements qui permettent des administrations de traitement moins fréquentes tout en offrant des bénéfices constants.
Cette étude est destinée à évaluer un dispositif (comprenant un implant oculaire) appelé « dispositif de libération du ranibizumab » (Port Delivery System ou PDS). Cet implant oculaire libère de manière continue du ranibizumab dans l’œil sur une longue période de temps pour traiter la DMLA humide. Le PDS est approuvé aux États-Unis, mais pas encore dans d’autres pays pour le traitement de la DMLA humide et peut être considéré comme un médicament et un dispositif expérimental. Cette étude vise à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du PDS chez les participants atteints de DMLA humide. L’implant est destiné à demeurer dans l’œil, à moins d'être retiré pour des raisons médicales.
2. Qui peut participer à l’étude ?
Les personnes âgées de plus de 50 ans, dans les 2 ans suivant leur diagnostic initial de DMLA humide, dont la meilleure acuité visuelle corrigée est d’au moins 20/200 et qui n’ont aucune cicatrice causée par la DMLA humide peuvent participer à l’étude. Les yeux des participants doivent être suffisamment clairs pour que des photos du fond de leurs yeux puissent être prises. Leur vision doit être testée avant qu'ils ne reçoivent un traitement anti-VEGF. Les personnes ne peuvent pas participer si elles ont déjà reçu des traitements pour la DMLA humide (à l’exception de certains traitements anti-VEGF) ou si elles ont participé à un autre essai clinique sur la DMLA humide. Les personnes qui ont fait l'objet d'une chirurgie oculaire ou qui ont reçu des implants, ou qui ont des antécédents récents d'affections comme un accident vasculaire cérébral, des problèmes cardiaques ou un cancer, et les personnes enceintes ou qui allaitent ne peuvent pas participer. Cette exigence est valable pendant l’étude clinique et 1 an après.
3. Comment se déroule cette étude ?
Une période de sélection permettra de vérifier si les personnes peuvent participer à l’essai. Après la visite de sélection, l’un des yeux du participant sera choisi comme « œil à l’étude » pour insérer l’implant. L'insertion aura lieu dans les 7 à 35 jours suivant le dernier traitement anti-VEGF reçu par le patient. L’implant sera inséré dans l’œil à l’étude dans le cadre d’une intervention chirurgicale le Jour 1. Le ranibizumab sera rechargé dans l’implant tous les 9 mois ou tous les 6 mois selon l’évolution de la maladie au cours des 6 premiers mois. Les participants qui ne présentent pas l’effet souhaité peuvent recevoir une dose supplémentaire de ranibizumab sous forme d’injection dans l’œil (injection intravitréenne).
Au cours de cette étude, le médecin de l’étude examinera les participants 1 jour, 1 semaine et 1 mois après l'insertion de l’implant. Après la visite du premier mois, le médecin de l’étude examinera les participants tous les 1 ou 2 mois jusqu’à la première recharge de l'implant, puis tous les 1, 2 ou 3 mois jusqu’à la fin de l’étude. Ces visites permettront de déterminer l’efficacité du traitement. La durée totale de participation à l’étude sera d’environ 19 mois. Les participants ont le droit d’arrêter le traitement à l’étude et de quitter l’étude à tout moment, s’ils le souhaitent.
4. Quels sont les principaux résultats mesurés dans cette étude ?
Le principal résultat mesuré dans le cadre de l’étude est l’évaluation de l’évolution, après le traitement, de la meilleure vue d’une personne utilisant des lunettes ou des lentilles de contact, appelée « meilleure vision corrigée », sur une période de 17 et 18 mois par rapport au début de l’essai. Cette évaluation est effectuée au moyen d’un tableau ETDRS, qui permet d’évaluer l’amélioration ou la détérioration de la vue avant et après le traitement. Cette étude a aussi pour objectif d’évaluer d’autres résultats, notamment :
- la variation du score au test de vision et de l’épaisseur du fond de l’œil pendant toute la durée de l’étude ;
- le nombre de participants qui, après le traitement, perdent une partie importante de leur vision ou ne présentent aucune amélioration ;
- le nombre d’injections intravitréennes de ranibizumab reçues par les participants et le nombre de visites de l’étude à chaque cycle de recharge (intervalle entre deux recharges) ;
- le nombre de participants qui préfèrent le PDS aux injections dans l’œil et qui ne reçoivent pas d’injections de ranibizumab dans l’œil avant chaque procédure de recharge ;
- le nombre et la gravité des effets indésirables.
5. La participation à cette étude comporte-t-elle des risques ou des bénéfices ?
La participation à l’étude peut améliorer ou non la vue des participants. Cependant, les informations recueillies dans le cadre de l’étude peuvent aider d’autres personnes atteintes de pathologies similaires à l’avenir. La plupart des études comportent des risques pour le participant. Cependant, ceux-ci ne sont probablement pas supérieurs aux risques liés aux soins médicaux dispensés dans la pratique courante ou à l’évolution naturelle de la maladie. Les personnes qui souhaitent participer seront informées des risques et des bénéfices ainsi que des procédures ou examens supplémentaires dont elles pourraient devoir faire l'objet. Toutes les informations sur l’étude seront décrites dans un document de consentement éclairé. Cela inclut des informations sur les effets possibles et les autres options de traitement.
Risques associés au médicament et au dispositif à l’étude ainsi qu’aux procédures
Les participants peuvent présenter des effets indésirables liés aux médicaments, aux dispositifs et aux procédures utilisés dans le cadre de cette étude. Ces effets indésirables peuvent être légers à graves, ou menacer la vue et varier d’une personne à l’autre.
Ranibizumab
Les effets indésirables connus comprennent une inflammation de l’œil (inflammation du corps vitré), une tuméfaction et une inflammation des paupières (blépharite), des saignements au fond de l’œil (hémorragies rétiniennes), des troubles de la vision, une rougeur de l’œil et des démangeaisons des yeux, ainsi que de petites particules ou taches dans votre vision (corps flottants vitréens). Le médicament à l’étude peut être nocif pour un enfant à naître. Les femmes doivent prendre des précautions pour éviter d’exposer un enfant à naître au traitement à l’étude.
PDS
Les effets indésirables connus comprennent un déplacement (mouvement) de l’implant oculaire qui peut entraîner une perte de liquide à l’intérieur de l’œil (fuite de liquide vitréen), une diminution de la pression oculaire (hypotonie), la séparation d’une des couches au fond de l’œil (décollement de la rétine ou décollement choroïdien), la perforation du globe oculaire (globe ouvert) ou l’opacification du cristallin (cataracte) et l’infection de l’œil (endophtalmie).
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